Le jeudi 21/01, le comité d'entreprise a été interrompu en front commun syndical.
Le fait que la direction ait réagi rapidement en fournissant des informations complémentaires et en donnant l'occasion de poser des questions supplémentaires confirme et justifie cette action.
Dans notre réponse, nous mettons l'accent sur le bien-être individuel, le pouvoir d'achat et le respect de la préservation du paquet salarial (et de son évolution).
1. Le bien-être individuel :
Télétravail - indemnité Internet
C'est une bonne chose que le télétravail se développe davantage. Toutefois, cela ne doit être soumis au seul bon plaisir de l'employeur. Il est important que les personnes qui veulent en faire usage, puissent le faire de manière égale et indépendante, sans interférence de la part du manager.
L'intention de promouvoir le télétravail d'une part et de réduire le remboursement des frais pour le télétravail d'autre part, sont par contre, une contradiction que nous ne comprenons pas. Nous demandons que les indemnités de télétravail atteignent le maximum du plafond fiscal légalement prévu. Cet objectif vaut également pour l'intervention Internet de l’employeur. À notre avis, une révision à la baisse des frais de stationnement est également nécessaire.
Mobilité
Nous pensons que c'est une bonne chose qu'une offre de mobilité plus flexible soit envisagée.
En revanche, l'intention de supprimer la somme forfaitaire pour les déplacements domicile-lieu de travail est inacceptable ! Ici aussi, nous demandons que le maximum du plafond fiscal soit atteint, en particulier pour les personnes qui utilisent leur propre moyen de transport pour se rendre au travail.
Formation et stabilité du lieu de travail :
Les anciens plans n'ont pas encore été finalisés que déjà une nouvelle restructuration s’abat sur le personnel Retail. Pour beaucoup de gens, après peu d’années d’accalmie, c'est une nouvelle période d'incertitude qui se présente. Les formations ne se passent pas comme prévu et donnent auxcollaborateurs du travail supplémentaire. Le besoin de stabilité de l'environnement de travail et de soutien des équipes par le biais d'une formation accrue et d’outils IT qui fonctionnent, devient plus que nécessaire.
2. Pouvoir d'achat :
La participation aux bénéfices est une partie essentielle de notre rémunération. La proposition actuelle, telle qu'elle est présentée aujourd'hui, est inacceptable et non transparente. De plus, il s'agit d'une attaque directe contre le pouvoir d'achat. Il ne s’agit en aucun cas d’un signal positif pour le personnel, certainement pas après tous les efforts déployés ces dernières années. De plus, la proposition actuelle est imprécise et floue tant en ce qui concerne les objectifs, qu’en ce qui concerne les résultats. Il en résulte une grande incertitude pour l'avenir.
Les indemnités de télétravail, de déplacement domicile-lieu de travail, la participation bénéficiaire sont autant d’éléments de notre package salarial que l’employeur veut rabotter ! Le personnel a déjà perdu suffisamment de ses avantages ces dernières années. Il suffit de penser aux conditions de travail du personnel, aux primes de jubilé et autres. Nous insistons pour qu'une compensation sérieuse visant le maximum des plafonds fiscaux soit prévue. Visé le minimum n’est pas une alternative !
Target bonus (PI) :
L'employeur veut déplacer 45 % de cette somme dans le flex budget. La raison invoquée par la direction est qu'il existe une inégalité entre les employés plus âgés qui ont peu de budget flexible et les jeunes employés qui en ont plus. Ceci pourrait paraître comme une bonne chose mais il n’en est rien... Le fossé n’en sera que plus grand.
En outre, il y aurait une discrimination de plus vis à vis des employés qui sont encore dans l'ancien système de retraite (on parle ici d'environ 800 employés) ; l'égalité de traitement de tous les membres du personnel serait plus décent. En outre, nous nous demandons si la fraction restante du target bonus (PI) est encore suffisamment importante pour motiver notre personnel commercial.
Conditions salariales :
La Direction prévoit une amélioration de l’augmentation de salaire lorsqu'une personne est promue d'une classe de fonction, de 125€ à 150€ brut (+ 25 eur brut). Pour ceux qui montent de deux classes à la fois, le montant reste fixé à 225 euros.
La Direction affirme dans son argumentation, que la mobilité interne au sein de la banque s’en trouvera améliorée car elle est aujourd'hui un problème. Nous pensons que cette proposition d’augmentation de salaire plafonnée lorsque le collaborateur saute 2 classes, ne l’encouragera pas à franchir cette étape. Nous pensons qu’il devrait y avoir un traitement équivalent que l’on saute d’une classe ou de 2 classes : + 150 eur (saut d’une classe)/ +300 eur (saut de 2 classes).
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