L’émergence des syndicats ne peut être considérée séparément de la révolution industrielle, qui a abouti à un travail de masse dans les usines et les ateliers.
Les travailleurs ont été contraints de travailler des heures inhumaines.
Les grandes contradictions dans la société et les besoins matériels de la classe ouvrière se sont accrus.
Ils étaient confrontés à des risques insupportables en raison du chômage, de la maladie et de la vieillesse. Les premières formes de coopération sont apparues avec la création de caisses de maladie et de chômage. Une forme de solidarité mutuelle pour faire face aux pires besoins en cas de maladie et de chômage. Après tout, il n’y avait aucune aide gouvernementale.
La formation de syndicats locaux a fait prendre conscience aux travailleurs de leur dépendance à l’égard des employeurs et du pouvoir de l’action collective. Il constitue un premier contre-pouvoir aux accords sur les salaires. La collaboration entre travailleurs a conduit à une plus grande solidarité mutuelle.
À la fin du XIXe siècle, des syndicats nationaux ont été fondés pour mieux organiser la représentation des intérêts entre collègues.